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Jon Kuhun, directeur de la gestion des produits au sein de l’Enterprise Mobility Group de Symantec, estime que “nulle part ailleurs dans le secteur des technologies de l’information, les possibilités d’innovation ne sont aussi riches que dans le domaine de la mobilité d’entreprise” En particulier, le fait que “les smartphones et les tablettes offrent la possibilité d’améliorer tout, de la productivité des employés à la façon dont vous interagissez avec les clients et à l’obtention d’un avantage concurrentiel” Et pourtant, dit Kuhn, “la plupart des systèmes de conception d’entreprise essaient de mettre en œuvre des stratégies de mobilité modernes en utilisant les structures organisationnelles informatiques existantes.” Pour comprendre pourquoi c’est un problème pour de nombreuses organisations, nous devons d’abord examiner la façon dont les organisations informatiques existantes sont structurées.

Au sommet de la plupart des organisations informatiques actuelles se trouve le directeur des systèmes d’information, ou DSI (parfois appelé CTO), qui contrôle les opérations de réseau, les opérations de bureau ou de point final, ainsi que le développement et le déploiement d’applications. Cette personne travaille souvent en étroite collaboration avec un responsable de la sécurité, et “l’équipe chargée de la sécurité des terminaux élabore des politiques et met en place des technologies pour sécuriser efficacement les informations de l’entreprise”

“Où se situe donc la mobilité d’entreprise ? Qu’il s’agisse d’appareils appartenant à l’entreprise ou à des particuliers, la réponse est malheureusement qu’elle se situe entre ces deux groupes. La nature même de la technologie mobile moderne fait qu’elle dépasse les frontières traditionnelles de l’informatique”, selon M. Kuhun. Le principal problème dans la plupart des organisations est qu’“aucun groupe ne se voit confier la responsabilité de la mobilité, car chacun joue un rôle dans l’environnement mobile d’une manière ou d’une autre. Même lorsque l’une des équipes se voit confier la responsabilité de superviser la mobilité, ce groupe particulier a généralement des priorités très différentes de celles des autres. Il en résulte un manque d’efficacité et de cohésion en matière de mobilité d’entreprise”

M. Kuhun suggère de créer un nouveau poste appelé “Chief Mobility Officer”, qui aurait compétence sur les développeurs d’applications mobiles de l’entreprise et aurait pour seul mandat de mettre en œuvre, de gérer et de sécuriser la technologie mobile. (Chez DOOR3, nous considérons souvent ce poste comme un chef de la mobilité, pas nécessairement au niveau C, mais à un niveau supérieur dans l’organisation informatique). Pour qu’un tel poste fonctionne, Kuhun suggère que le responsable de la mobilité implique les décideurs de l’ensemble de l’organisation et qu’il fasse de l’amélioration de l’expérience utilisateur de la technologie mobile son objectif principal.

Un Chief Mobility Officer ou un responsable de la mobilité aiderait-il votre entreprise ou votre organisation à organiser sa stratégie numérique ? Quelles sont les autres structures qui, selon vous, fonctionnent bien avec le développement d’applications mobiles d’entreprise ?

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